Rejets industriels dans des fossés privés à Marans, un début de solution !

Des rejets dans le réseau d’eaux pluviales de la ville de Marans, inquiétants par leur couleur et leur odeur, avaient alerté Nature Environnement 17 au début de l’année 2014. Une réunion de CSS (commission de suivi de site) et de CODERST (conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires) plus tard des éléments viennent éclaircir la situation.

 

Les rejets d’eaux industrielles de la société SIMAFEX circulent actuellement dans des fossés privés au lieu de se jeter directement dans la Sèvre Niortaise, cet état de fait est dû au réaménagement des fossés d’eaux pluviales de la ville de Marans. Des travaux consistant en la pose d’une canalisation fermée permettront d’éviter à l’avenir que ces eaux stagnent dans des fossés à l’air libre et génèrent des odeurs. Par ailleurs, la couleur marron des rejets serait due à la présence d’oxydes de fer dans les eaux industrielles.

 

Quelles mesures pour l’avenir ?

 

D’une part des analyses des sédiments sont en cours qui vont déterminer si le transit des eaux industrielles de la société SIMAFEX dans les fossés en question a pu entraîner des conséquences.

 

D’autre part, un nouveau projet d’arrêté préfectoral prévoit d’imposer des mesures de la qualité de l’eau dans la zone de lagunage de la société SIMAFEX où les effluents sont stockés avant leur rejet dans le milieu naturel.

 

Pourtant, il aurait sans doute été nécessaire d’aller plus loin sur ce volet. En effet, ces lagunes servent de bassin de décantation, elles doivent donc être surveillées attentivement et tout incident (rejet incontrôlé, sécurité des digues) doit être prévenu.

 

Les services de l’état, la mairie de Marans et l’exploitant doivent maintenant faire un état des lieux, communiquer auprès des habitants, trouver des solutions pour éviter les rejets de matières polluantes dans le milieu naturel et limiter les nuisances pour les riverains.

 

Nature Environnement 17 se félicite que les choses bougent enfin sur le terrain, car cela n’est peut être pas étranger à sa mobilisation sur le dossier, nous attendons désormais le respect des prescriptions émises par la préfecture et une transparence totale sur les résultats des analyses prévues au programme de suivi.